Dr Dominique Chatton
     Dr Dominique Chatton

Formation :

• Docteur en médecine de l’Université de Genève
• Psychiatre et psychothérapeute diplômé de la Fédération des Médecins Suisses (FMH)
• Certificat de formation en Sexocorporel (Prof. Jean-Yves Desjardins)
• Diplôme Inter-Universitaire (DIU) en Sexologie Clinique de l’Université Claude-Bernard Lyon 1
• Diplôme de la formation continue en Thérapie Cognitivo-Comportementale de l’Université de Genève
• Certificat de la formation continue en thérapie de famille de l’Université de Genève
• Formation en Analyse Bioénergétique de l’International Institut for Bioenergetic Analysis (IIBA)
• Diplôme es Sciences supérieures physiques de l’École Polytechnique Fédérale de Zurich (EPFZ, 1981)

 

Enseignement :

• Formateur en  Sexocorporel reconnu par l’Institut Sexocorporel International – Jean-Yves Desjardins (ISI), anc. organisateur à Genève
• Formateur dans les séminaires tout public « Vivre en Amour », anc. organisateur à Genève
• Superviseur en  Sexocorporel ISI
• Enseignant au Certificat d’université en Sexologie clinique appliquée de la Formation continue de l’Université de Louvain la-Neuve (UCL), Belgique
• Enseignant au Certificat universitaire en Sexologie de la Formation continue de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgique
• Anc. consultant superviseur au Département de psychiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
• Responsable clinique de la Consultation de gynécologie psychosomatique et de sexologie des Hôpitaux Universitaires de Genève (1997-2004)
• Enseignant à la faculté de médecine de l’Université de Genève jusqu’en septembre 2004, dans le cadre des APP du Département de psychiatrie et du Département de gynécologie et obstétrique
• Enseignant, puis responsable de l’enseignement de la sémiologie psychiatrique dans le cadre des AMC du Département de psychiatrie jusqu’en septembre 2004
• Ancien co-directeur de modules au Certificat de sexologie clinique de la formation continue de l’Université de Genève
• Ancien  co-directeur du module de sexologie pour sages-femmes de la Haute École de Santé de Genève

 

Appartenance :

Membre fondateur et président de fondation (2004-2010), superviseur et formateur agréé de l’Institut Sexocorporel International – Jean-Yves Desjardins (ISI)
• Membre titulaire de l’Association des Sexologues Cliniciens Francophones (ASCliF)
• Membre titulaire de l’Association Inter-Hospitalo-Universitaire de Sexologie (AIUS)
• Membre ordinaire de l’Association Suisse de Psychothérapie Cognitive (ASPCo)
• Membre extra-ordinaire de la Société Suisse d’Analyse et de Thérapie Bioénergétique (SSATB/SGBAT) de sa fondation dans les année ’80 à décembre 2017

 

Spécialités :

Chez l’homme, traitements sexologiques des:
• troubles de l’éjaculation rapide ou précoce
• troubles de l’éjaculation retardée ou bloquée
• troubles de l’érection, anxiété de performance
• troubles du désir sexuel
• difficultés à se sentir un homme, problèmes liés à la genralité, difficultés avec le sentiment d’appartenir à sa morphologie sexuelle
• paraphilies (fétichisme, exhibitionnisme, voyeurisme, etc.)
• difficultés en lien avec l’orientation sexuelle
• problèmes de compulsions sexuelles (Donjuanisme, exhibitionnisme, voyeurisme, liées à Internet, etc.)
• problèmes de pédophilie et pédosexualité non psychopathique, y compris dans le cadre de difficultés émotionnelles (impulsivité, compulsivité) et problèmes liés à l’inceste
• questions autour des abus sexuels et de la sexualité

Chez la femme, traitements sexologiques des:
• troubles de l’excitation sexuelle
• difficultés à atteindre l’orgasme dans les rapports sexuels
• troubles du désir sexuel
• douleurs lors de la pénétration (vaginismes et dyspareunie)
• difficultés à se sentir une femme, problèmes liés à la genralité, difficultés avec le sentiment d’appartenir à sa morphologie sexuelle
• difficultés en lien avec l’orientation sexuelle
• questions autour des abus sexuels et de la sexualité

 

Informations importantes en cas de demande de consultation (voir aussi sous l’onglet “Disponibilités“)

Évaluation

La première séance d’évaluation sexologique dure en général au minimum une heure et demie, plus souvent deux bonnes heures, afin de faire le tour du problème et l’évaluation sexologique, si possible en une fois. Une deuxième séance, plus courte, est parfois nécessaire pour compléter cette première évaluation par des observations et réflexions faites entretemps par le patient, à partir des connaissances acquises lors de la première séance.
Cette évaluation est très globale (incluant évidemment les sphères biologiques, de la psychologie individuelle, du couple, du familial et du social), mais, à la différence d’autres approches des troubles sexuels, elle inclut notamment une évaluation très précise de la fonction d’excitation sexuelle. En effet, treize composantes de la santé sexuelle sont évaluées de manière plus ou moins approfondie selon les besoins de votre situation.
L’évaluation débouche sur un diagnostic fonctionnel global, mais précis, permettant dans la règle de comprendre la logique de votre fonctionnement sexuel et de vos compétences et limites en la matière, d’expliquer assez logiquement aussi la difficulté sexuelle que vous rencontrez et ainsi de jeter les bases concrètes à un projet thérapeutique afin de vous amener à développer les compétences plus en correspondance avec votre rêve d’une sexualité plus accomplie ! Ceci bien entendu, dans le cadre d’un rêve réaliste et réalisable, en Sexocorporel du moins !

 

Traitement par le Sexocorporel

Après s’être mis d’accord sur ce projet, patient et thérapeute entreprennent la démarche thérapeutique proprement dite. Le traitement passera en général par de nouveaux apprentissages dans la gestion de l’excitation sexuelle, celle des sentiments aussi, de la communication et de l’expression adéquate de ces sentiments, associés à un travail psychothérapeutique global (cognitif, fantasmatique, relationnel, etc.) si relevant, en fonction des éléments perçus lors de l’évaluation.
Nous partons en effet de la constatation que la sexualité est en quelque sorte un « art corporel ». Elle se développe au cours de la vie, par des apprentissages spécifiques que la thérapie va permettre de faire au patient, en s’appuyant sur ses acquisitions préalables.
Comme dans tout art corporel, par exemple la danse, le chant ou le jeu d’un instrument de musique, les apprentissages se feront au niveau des connaissances, et aussi à celui de l’acquisition de bonnes compétences dans les mouvements corporels permettant à l’excitation sexuelle de se développer de manière harmonieuse et plaisante pour la personne. Il est important de préciser que les exercices corporels impliquant une excitation sexuelle seront faits en privé par le patient et en aucun cas au cabinet médical.
Attention, les exercices nécessaires aux apprentissages visent à développer une capacité à être, à exister, à vivre d’une manière épanouie sa vie sexuelle. Le processus thérapeutique dans son ensemble va bien au-delà d’un simple apprentissage gymnique et vise à ce que le patient devienne l’interprète sensible de sa vie sexuelle, plutôt qu’un technicien. Un peu comme en musique pourrait-on dire…
En musique, on apprend rapidement des morceaux simples permettant d’entrainer les habiletés de base essentielles à son art, parfois on fait même des gammes ou des exercices, souvent vécus comme rébarbatifs, bien qu’ils permettent de se concentrer sur certains aspects techniques simples. Puis, viennent des morceaux de musique plus complexes. On apprend d’abord les notes, les rythmes, les phrasés. Puis, lors de leur interprétation, de soi à soi ou en public, si possible bien disposé… on apprend à lâcher-prise aux sentiments, à les sentir, les vivre, les exprimer, en s’appuyant en confiance sur la technique apprise, mais comme en pouvant l’oublier dans l’instant du jeu, pour son plus grand plaisir comme interprète et pour celui des auditeurs, et spectateurs, s’il y en a !

Notons bien que nous sommes notre premier spectateur ! Si nous sommes seul, y a-t-il plus de plaisir pour nous, spectateur unique, à jouer n’importe comment ? Ou bien, est-il bon et agréable de jouer comme en public, tout au plaisir de s’entendre, se surprendre à sortir un beau  son de l’instrument, un son émouvant ?

Chacun sa réponse, mais il n’en va en fait pas très différemment dans le développement de sa sexualité, même s’il est vrai que « le concert » se donne en général à guichet fermé, les deux interprètes étant aussi leur seul public !

 

Durée du traitement

La durée d’un traitement dépendra du trouble spécifique et de l’investissement du patient dans sa thérapie.
En règle générale (il y a malheureusement toujours des exceptions !):
• Les problèmes d’éjaculation rapide (1′-3′ de temps de pénétration intravaginale) nécessitent de cinq à dix séances, rarement au-delà de vingt, à l’inverse des situations d’éjaculation précoce (moins de 30″ de pénétration intravaginale) qui demandent dans la règle  plus de 10 séances, mais rarement plus de vingt.
• Les problèmes liés au sentiment d’appartenance sa morphologie (identité sexuelle), ceux liés à une paraphilie, ceux liés à l’orientation sexuelle et ceux liés à la pédophilie nécessitent le plus de temps, soit de 50 à 80 séances réparties sur un à deux ans.
• Les autres problèmes, en fonction de leur complexité, nécessiteront des traitements de durées moyennes, soit entre 20 à 30-35 séances.
Ces chiffres représentent des moyennes. Ils sont grandement influencés par la capacité du patient à donner des informations précises sur son fonctionnement sexuel lors de l’évaluation, puis par la suite dans le début de la thérapie, ainsi que par sa motivation et sa persévérance dans les apprentissages indispensables au développement d’une meilleure santé sexuelle. Par ailleurs, les difficultés de gestion des émotions peuvent souvent complexifier l’évolution du traitement.

 

Domaines de recherche clinique, en collaboration étroite (1999-2010) avec feu le Prof. Jean Yves Desjardins (1931-2011) :

• éjaculation précoce et rapide, mécanismes et traitements
• traitement des troubles du sentiment d’appartenance à sa morphologie, jusqu’au transsexualisme
• traitement des problèmes de pédophilie et/ou pédosexualité compulsive
• élaboration d’un modèle de développement sexuel chez l’être humain, cohérent avec les observations et les connaissances en neurosciences (avec feu le Dr Serge Wunsch)

 

Bibliographie

Serge Wunsch: “Comprendre les origines de la sexualité humaine” . L’esprit du Temps, 2014.

El Feki M, Bureau J, Chatton D, Crépault C, Desjardins J-Y, Desjardins L, Tremblay M: “La sexothérapie Quelle thérapie choisir en sexologie clinique ? 2è édition revue et augmentée (Chapitre 2: Le Sexocorporel)” . De Boeck Université, 2010.

Chatton D, Desjardins J-Y, Desjardins L, Tremblay M. “La sexologie clinique basée sur un modèle de santé sexuelle” . Psychothérapies 2005; 25(1): 3-19.

Chatton D. “Assistance sexuelle, assistance au développement sexuel ?” . Reliance 2008; 3(29): 62-65.

Chatton D. “Homme, Femme : identité ou perceptions modifiables ?” . Santé sexuelle 2007; 2: 9-14.

Chatton D, de Sutter P. “Sexologie clinique, quelles perspectives en médecine pour cette discipline à part entière ?” . Revue Médicale Suisse 2004; 23685.

Will T, Chatton D. “Parentés et unités familiales complexes” . Thérapie familiale 2005; 2(26): 125-138.

Wschiansky F, Chatton D, Lalive J-E, Pause C. “Troubles érectiles: place de l’ensemble “organique et psychologique” . Revue Médicale Suisse 2004; 23687.

Graf M, Chatton D, “Couple et territoires en thérapie psy

chomotrice” . Sexologies Avril-mai-juin 2002; 11(40): 51-54.

Chatton D, Pause Ch, Graf M, Rossi L, Archinard M. “Activités de formation en sexologie à Genève et en Suisse romande” . Médecine & Hygiène 7 février 2001; 59(2333): 302-304.

Pause C, Chatton D, Archinard M. “Effets secondaires médicamenteux et dysfonctions sexuelles” . Médecine & Hygiène 17 mai 2000; 58: 1129-1132.

D. Chatton, M. Archinard et F. Wschiansky. “La prise en charge sexologique des patients par le médecin de premier recours” . Médecine et hygiène. – Genève 1999; 57: 266-269.

La théorie polyvagale : guide du débutant, Deborah Dana, LCSW, 2015 (à propos des travaux du Prof. Stephen Porges, Kinsey Institute, Indiana University Bloomington).

Documents

Typologie des différentes formes de pédophilies et pédocriminalité“, conception feu Prof. Jean-Yves Desjardins, Dr Dominique Chatton et feu Mme Maryvonne Desbarats

 

Vers mon Curriculum Vitae plus complet, sans être exhaustif !

 

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